ordinateur portable sur la table de marbre
31.05.2018 - 4 min. Lire

Gratitude et bonnes choses de la vie : une réflexion sur mon expérience OE Global

Je me sens un peu en dehors de mes pompes. La semaine dernière, je me trouvais dans un bel environnement de conférence, à Delft, aux Pays-Bas, en train d’écouter des conférenciers provenant de partout dans le monde parler d’accès, d’équité et des différentes possibilités de l’enseignement ouvert. Je me sentais comme un tout petit poisson canadien nageant dans un très grand étang mondial! C’était la première fois que j’assistais à une conférence mondiale; en fait, il s’agissait de ma première conférence sur l’éducation libre depuis la tenue du premier Sommet de l’enseignement ouvert organisé eCampusOntario en mars 2017.

Le soir précédant le début de la conférence, nous étions cinq des six boursiers de l’enseignement ouvert de eCampusOntario à partager un repas avec Jenni Hayman, gestionnaire de programme à eCampusOntario, avant que la conférence ne prenne tout notre temps. C’est un peu bizarre de penser que j’aurai dû traverser l’Atlantique pour trouver le temps de communiquer avec mes collègues de l’Ontario, mais en réfléchissant à mon expérience de Delft, l’un de mes principaux acquis aura été les amitiés que j’aurai pu nouer avec mes collègues boursiers! De la première soirée aux derniers moments de la conférence, j’ai eu l’impression de représenter l’Ontario aux côtés de grands visionnaires. Je suis très impressionnée par le travail de Jenni qui défend les ressources et les pratiques d’éducation ouverte dans l’ensemble de l’Ontario. J’ai été ravie de la chaleur, de la créativité et de l’enthousiasme d’Helen tout au long de la conférence. Maureen et moi avons collaboré sur les concepts pédagogiques, alors que James a modélisé le format des messages Tweeter tout en siégeant de manière active sur un comité de présentation (tout un exploit!). De son côté, Laura a travaillé TRÈS FORT pour donner sa présentation.

Dès la première séance thématique de la conférence, j’ai compris que ces trois journées seraient vraiment spéciales. Comme ce fut le cas avec les « associés », les autres participants ont commencé à se sentir comme de vieux amis. Peu importe le pays d’origine, le bagage d’expérience ou le rôle institutionnel, tous les participants que j’ai rencontrés lors de la Conférence mondiale sur l’éducation libre étaient là parce qu’ils croyaient fermement que l’éducation libre peut conduire à une transformation positive de l’expérience éducative, tant pour les apprenants que pour le personnel enseignant. Comme plus de 50 pays étaient représentés, j’ai pu apprendre de ceux qui travaillent dans un « environnement libre » depuis un certain temps, et de ceux qui, comme moi, commencent tout juste leur parcours; une grande inspiration pour moi! J’ai été estomaquée de la volonté de chacun à partager, à collaborer et à apporter un soutien. En fait, je n’aurais pas dû être si surprise que le personnel enseignant de l’éducation ouverte incarne ces qualités, mais honnêtement c’était la conférence la plus chaleureuse à laquelle j’ai eu le plaisir de participer. J’ai commencé à remplir frénétiquement un GDoc d’articles de suivi de la conférence que je dois ABSOLUMENT me procurer. D’ordinaire, je rapporte chez moi un ou deux éléments clés de ces conférences. J’ai quitté Delft avec une liste à puces de trois pages!

Pour moi, l’éducation ouverte est avant tout une question de développement de l’autonomie. J’ai quitté Delft en sentant que j’avais l’autonomie personnelle nécessaire pour poursuivre ce travail, pour continuer à militer et pour suivre le chemin tracé par les poids lourds canadiens que sont Rajiv Jhangiani et Catherine Cronin (j’ai d’ailleurs assisté à chaque séance qui les mettait en vedette et j’ai tweeté sans gène mes réactions de groupie). J’ai trouvé mes gens — ma cause!

Je suis extrêmement reconnaissante à eCampusOntario de m’avoir fait découvrir ce monde en mars dernier, et de continuer à soutenir mon développement en tant qu’intervenante en enseignement ouvert.

Publié par Jessica O’Reilly. Suivez-la sur Twitter @Cambrian_Jess.